Après avoir passé dix années à étudier l’œuvre d’Ibn Khaldûn (considéré par les grands sociologues contemporains comme le précurseur de la sociologie moderne), Mohamed Saouli nous propose un essai d’interprétation et de traduction condensé de La Muqaddima et y apporte un éclairage nouveau et pertinent, loin des préjugés et contresens des traductions françaises et anglaises qui résultent de la hiérarchisation occidentale des civilisations et qui produisent ainsi une confusion dans la compréhension de l’ensemble de la théorie politique et sociale d’Ibn Khaldûn.
Ce livre présente la vie au Maghreb au XIVe siècle : les différents métiers, les sciences, l’importance de la pédagogie dans l’enseignement, l’influence du climat sur le caractère des hommes, les moyens de subsistance, la spéculation. Il décrit la prise et la perte du pouvoir politique, les formes de gouvernement des populations rurale et urbaine. Il explique les causes et les raisons des institutions, l’origine des peuples et des dynasties, la guerre et l’art militaire, les pratiques sociales populaires (magie, mendicité, poésie et musique…). Il énumère les raisons qui ont provoqué les changements des croyances religieuses et fait une analyse critique des grands événements historiques, politiques et militaires qui ont marqué l’Histoire.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mohamed Saouli, né en 1937 à Annaba a exercé une carrière d'ingénieur dans le secteur de l'énergie en Algérie. L'indépendance du pays lui ouvrit l'accès à la littérature arabe et à la découverte de la civilisation musulmane. Nouvelles du Maghreb au XIVe siècle est son premier ouvrage.