L'hindouisme et la théorie quantique - Toutes les analogies entre les principes quantiques et les concepts de la philosophie hindoue : Brahma, Atman, Karma, Moksha, Dharma. #874504

La comparaison entre les philosophies orientales et la physique quantique révèle des analogies fascinantes qui nous invitent à reconsidérer notre compréhension de la réalité.
L'objectif de ce livre est d'explorer le lien surprenant entre les anciennes traditions philosophiques de l'hindouisme et les principes de la physique quantique. Une première partie explique de manière tout à fait compréhensible les principes de base de la physique quantique et la philosophie liée à cette nouvelle science. Dans la suite, un voyage évocateur conduit le lecteur à découvrir comment ces deux réalités apparemment éloignées peuvent interagir et s'influencer l'une l'autre.
L'hindouisme, avec ses principes métaphysiques profonds, offre un cadre qui semble anticiper les découvertes de la physique quantique à bien des égards. Le livre compare certains des principaux thèmes de l'hindouisme avec les notions quantiques correspondantes.
Brahman représente la réalité ultime, un tout interconnecté qui imprègne tout. Cela correspond au concept d'intrication quantique, dans lequel les particules peuvent rester connectées quelle que soit la distance qui les sépare, et suggère que la séparation au niveau fondamental pourrait n'être qu'une illusion. L'une des Upanishads dit : "Tout cela est Brahman", soulignant l'interconnexion universelle, et rappelle le champ de Higgs, qui donne une masse et une nature ondulatoire aux particules.
L'atman, l'âme individuelle qui est une manifestation de Brahman, peut être considéré sous l'angle de la superposition quantique, dans laquelle une particule existe dans plusieurs états simultanément. Cela reflète l'idée que la véritable essence du moi existe sur plusieurs plans de la réalité.
Le concept de karma repose sur la loi de cause à effet, parallèle à l'indétermination de Heisenberg, où la précision d'une mesure affecte celle d'une autre. Les actions du présent peuvent donc influencer les résultats futurs d'une manière qui n'est pas toujours prévisible.
Moksha, la libération du cycle des morts et des renaissances, trouve un parallèle dans la décohérence quantique, le processus par lequel un système quantique perd ses propriétés quantiques. Cette transition représente la transformation de la conscience d'un état à un autre, analogue à la quête de la libération spirituelle.
Le dharma, ou le devoir éthique d'une personne, se reflète dans les corrélations entre les particules, dont les interactions influencent le comportement d'un système complexe. Chaque action accomplie conformément au dharma peut avoir des effets à long terme ; de la même manière, les relations quantiques façonnent notre univers.
Il convient de souligner que ce livre traite de la philosophie hindoue et non de la religion hindoue.
Cette distinction est particulièrement pertinente dans le contexte de la physique quantique. Alors que la religion hindoue traite de la dévotion et de l'ordre cosmique établi par les divinités, la philosophie hindoue offre un cadre pour comprendre une réalité complexe, interconnectée et en constante évolution. Par exemple, l'idée de Maya - la perception illusoire du monde matériel - a des parallèles avec le principe d'incertitude de la physique quantique, selon lequel nous ne pouvons pas connaître simultanément avec précision la position et la vitesse d'une particule.
Enfin, la religion est une voie collective et rituelle, tandis que la philosophie est une voie plus individuelle et contemplative. Toutes deux enrichissent l'hindouisme, mais avec des perspectives et des objectifs différents. Dans la religion, on recherche l'union avec le divin. En philosophie, on cherche à comprendre l'être. Les deux dimensions coexistent donc, mais offrent des moyens différents d'explorer la même réalité. Comme l'a dit Swami Vivekananda au Parlement mondial des religions en 1893 : "L'hindouisme n'est pas une religion, mais une richesse infinie de l'expérience humaine". Une phrase qui résume parfaitement cette richesse et cette complexité