J'étais Lacenaire - Poète, Voleur, Assassin - Une Histoire Vraie du XIXe siècle #917161

« Je suis né poète, j’ai vécu voleur, je mourrai assassin. »

Figure sulfureuse du XIXᵉ siècle, Pierre-François Lacenaire incarne à lui seul la fascination pour le crime et le romantisme noir. Issu d’une famille bourgeoise, nourri de littérature et de philosophie, il choisit pourtant la voie de la révolte et du sang. À travers ses Mémoires rédigés dans sa cellule de la Conciergerie, il livre le récit troublant d’une vie passée entre les bancs du collège et les bas-fonds de Paris, entre la plume du poète et le poignard du criminel.

Ces confessions uniques dévoilent ses amours contrariées, son mépris des conventions sociales, ses vols, ses meurtres, mais aussi ses réflexions philosophiques sur la justice, la religion et la société. Tour à tour séducteur, cynique, désabusé, Lacenaire fascina autant qu’il scandalisa ses contemporains. Ses écrits, salués en secret par les romantiques, firent de lui une légende noire, un « assassin lettré » qui inspira poètes, dramaturges et criminologues.

J’étais Lacenaire : Poète, Voleur, Assassin – Une Histoire Vraie du XIXᵉ siècle plonge le lecteur dans un univers où se mêlent misère et éclat, crime et littérature, vérité et provocation. Un témoignage rare, provocateur et envoûtant, qui éclaire les zones d’ombre d’un siècle troublé et nous confronte aux abîmes de l’âme humaine.

A PROPOS DE L'AUTEUR

Pierre-François Lacenaire naquit le 20 décembre 1803 à Lyon dans une famille de commerçants respectables et fut guillotiné le 9 janvier 1836 à Paris. Après des études de droit interrompues et diverses indélicatesses, il se réfugia à Paris en 1825 où il bascula dans la criminalité.

Ce bourgeois déclassé, poète et homme cultivé, se distinguait par son instruction et ses talents littéraires. Revendiquant ses crimes, il prétendait avoir déclaré la guerre à une société qu'il jugeait injuste. Lors de son procès retentissant, il transforma le prétoire en tribune pour fustiger l'ordre moral.

Condamné à mort, il consacra ses dernières semaines en prison à composer des vers et à rédiger ses mémoires autobiographiques. Ces écrits, d'une lucidité troublante, constituent un témoignage exceptionnel sur la psychologie criminelle et le Paris du XIXe siècle, faisant de lui une figure emblématique de la littérature carcérale française.